Nombreux sont les défis que le gouvernement nigérien a faits face au cours de l’année 2017. On peut citer notamment, le domaine sécuritaire ainsi que le problème des cours des matières premières. Cela n’a pas empêché une santé globale macroéconomique satisfaisante de Niger durant l’année qui vient d’écouler, selon les avis de diverses sources concordantes. Une période constituée essentiellement par le renforcement de la stabilité macroéconomique du pays, d’après les dires du président Mahamadou Issoufou.

D’ailleurs, le FMI (Fonds monétaire international) a félicité cette performance économique nigérienne entre autres, l’évolution de la croissance économique de 5,2% avec la maîtrise de l’inflation à 0,2% par le biais de l’excellente campagne agricole et la renaissance de la production pétrolière. Par ailleurs, de grandes innovations infrastructurelles ont marqué l’année 2017 telles que l’hôpital de référence de Niamey, la mise en marche de la centrale thermique de Gorou Banda, le marché très sophistiqué de Zinder…

Des réformes spectaculaires ont été également réalisées par le Niger pour le compte de l’Afrique subsaharienne en 2017. Le rapport Doing Business de ladite année de la Banque Mondiale en est la preuve vivante de cette nette amélioration du climat des affaires de ce pays où la nation nigérienne a gagné une note maximale de six points qui lui a valu une montée considérable du dernier du classement, c’est-à-dire de la 190ème place au 144ème rang. Ainsi, des changements ont été constatés dans : la création d’entreprise, l’administration des permis de construire, l’obtention rapide d’une connexion électrique via un guichet unique et dans la réduction du prix de transfert de propriété.

Le succès acquis par le Niger n’est pas en reste sur le plan international. Dans cette catégorie, on peut énumérer les nombreux accords budgétaires et les diverses donations de la part des partenaires économiques et financiers nigériens comme la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, l’Union européenne, les Etats-Unis, la Chine, la France ou encore la Belgique.

De même, il y a aussi son retour sur le niveau continental si on ne parle que de sa grande responsabilité dans la confection de la zone de libre-échange ou le premier rôle joué par le chef de l’Etat nigérien dans la l’aboutissement de la monnaie unique régionale de la CEDEAO (Communauté économique des Etats dd l’Afrique de l’Ouest).

Dans cette même foulée économique, à signaler particulièrement l’excellent résultat obtenu par le gouvernement nigérien lors de la récente discussion à Paris relatif au financement du PDES (Plan de développement économique et social) pour la période 2017-2021. A l’issue de cette rencontre, le pays va éventuellement recevoir plus de 23 milliards de dollars au lieu des 17 milliards prévus.